Instauré en 1992, le contrôle technique périodique est une démarche obligatoire en France pour les propriétaires de véhicules légers. Avec un prix moyen de 66,59 €, ce dernier a fait l’objet d’un renforcement particulier depuis le 20 mai dernier. En effet, des réglementations plus strictes ont été appliquées au système entier. Des points à vérifier aux amendes, en passant par les obligations et les défaillances à régler... Tout a été changé.
Contrôle technique : de nouvelles réglementations strictes et sévères
Le nouveau contrôle technique est en vigueur depuis la date du 20 mai dans tous les centres agréés. Il se base sur l’ancien en y apportant quelques changements importants. Ainsi, de 123, le nombre de points à vérifier passe à 133, la réforme en ayant ajouté 10. Couvrant près de 610 défaillances potentielles contre 409 pour l’ancien système, ces derniers prennent notamment en compte l’éclairage, les freins, la pollution, la direction, etc.
En dehors des défauts mineurs et ceux majeurs, le nouveau contrôle s’articule autour d’un troisième niveau, celui des défaillances critiques. Considérées comme particulièrement graves, ces dernières doivent être apportées à un réparateur auto AD sous 24 heures puis soumises à une contre visite immédiate. Pour ne donc pas être pris au dépourvu, il vaudrait mieux commencer sa visite par un réparateur de voiture.
La conséquente automatique de cette nouvelle version est la rallonge du temps du contrôle technique. En effet, les automobilistes devront désormais passer une dizaine à une vingtaine de minutes, en plus des trente faites auparavant. De même, ils devront débourser jusqu’à 40 € plus que d’habitude à l’issue de l’examen. Quant à la contre-visite jusque-là gratuite, elle est désormais payante. Sans compter ce qu’il faut pour réparer votre voiture en cas de défaut critique.
Ce qui ne change pas dans la nouvelle réforme
Renouvelé ensuite tous les deux ans, ledit examen se déroule dans l’un des 6 300 centres agréés répartis sur l’ensemble du territoire français. Il concerne les véhicules particuliers, les utilitaires légers ainsi que les camping-cars avec un poids inférieur ou égal à 3,5 t. Il devient obligatoire en cas de vente du véhicule qui doit au préalable recevoir l’aval d’un réparateur de voiture. Pour ce faire, des conseils utiles sont disponibles sur le site magasine-assurance.fr.
Le contrôle technique nécessite la présentation du procès-verbal initial et finit par l’apposition d’une vignette sur le pare-brise comme preuve légale du contrôle technique. En cas d’absence de cette dernière, vous risquez une amende et l’immobilisation de votre véhicule. Ce qui pourrait réduire vos déplacements. Ainsi, que ce soit un problème de frein, de phares ou même de carrosserie, il vous faut vite faire réparer votre voiture et obtenir un suivi.
A quoi sert le contrôle technique périodique ?
Ce changement dans le contrôle technique qui répond à la demande de l’Union Européenne, fait suite à de nombreux autres dans le domaine routier. Ainsi, il y a eu un nouveau système de délivrance des cartes grises, des radars cachés et la limitation à 80 km/h sur les routes dites secondaires. Toujours est-il que la réforme a pour but la sécurité des usagers, qui se doivent de voir régulièrement un réparateur de voiture pour un entretien régulier.
Un défaut critique a été remarqué lors de votre dernier contrôle ? Avant de continuer à circuler, il faut penser à réparer votre voiture sous peine d’une amende de 135 euros. Cette mesure préventive vous permet d’assurer votre propre sécurité. C’est également le meilleur moyen pour être en règle avec le Code de la route, mais aussi éviter toutes les conséquences qui découleraient d’un potentiel futur accident.